Le cancer du rein en chiffres

Le cancer du rein est le troisième cancer le plus fréquent de l’appareil urogénital, après ceux de la prostate et de la vessie. Il atteint deux fois plus souvent les hommes que les femmes et il est le plus souvent diagnostiqué vers 65 ans. Il est la sixième cause de décès par cancer dans les pays industrialisés.

Avant les années 1980, les cancers du rein étaient le plus souvent diagnostiqués à un stade évolué devant la présence de sang dans les urines ou de douleurs abdominales. Grâce aux progrès de l’imagerie médicale (échographie, scanner et IRM) les cancers sont maintenant le plus souvent diagnostiqués au stade localisé et asymptomatique permettant un pronostic meilleur. La mortalité par cancer du rein représente toujours 3600 décès par an en France et est en légère augmentation depuis 20 ans.

Près de 80% des cancers du rein sont des carcinomes à cellules rénales. La majorité des traitements complémentaires sont orientés vers cette forme du cancer du rein. Les cavités urinaires rénales sont tapissées d’un tissu urothélial de la même nature que celui qui tapisse les uretères, la vessie et l’urètre. Ce tissu urothélial peut également être responsable de développement de cancer au niveau du rein, mais qui est alors de nature différente. Votre praticien pourra alors vous demander de réaliser des examens approfondis pour différencier ces deux situations à la prise en charge différente.

Notion d’anatomie et de physiologie du cancer du rein :

Les deux reins sont situés de part et d’autre de la colonne vertébrale au niveau des fosses lombaires. Les reins filtrent le sang et permettent l’élimination d’une partie des déchets de l’organisme dans les urines. Les urines sont ensuite transférées jusqu’à la vessie par l’intermédiaire des uretères. Les cancers du rein se développent le plus souvent à partir des microtubules qui composent le parenchyme rénal. Habituellement, le cancer du rein forme une seule masse au sein du rein atteint, mais deux formations tumorales peuvent atteindre un seul rein ou être présentes sur chacun des reins.

La prise en charge chirurgicale par néphrectomie partielle ou totale offre les meilleures chances de guérison tant que le cancer reste localisé au rein. Elle est donc le plus souvent indiquée en première attention. Si des localisations secondaires ou métastases sont mises en évidence dans l’organisme, les chances de guérison sont plus faible. Depuis 2006, une nouvelle génération de médicaments, appelés thérapies ciblées, est disponible pour permettre de mieux contrôler le cancer du rein qu’auparavant.

Notre approche pour la prise en charge du cancer du rein

La possibilité de vous apporter des soins les plus personnels et adaptés possible pourront faire une différence cruciale lors des suites opératoires et lors de votre rétablissement. Dans le service d’Urologie du CHU de Reims vous êtes au centre des décisions prises par une équipe d’expert spécialisés dans le traitement du cancer du rein. Ces professionnels de santé sauront vous faire bénéficier des traitements les plus avancés tout en minimisant les impacts sur votre santé globale.

En permanente étroite collaboration, l’équipe d’Urologie du CHU de Reims composée d’oncologue médicaux et de chirurgiens onco-urologues se réunit de manière hebdomadaire afin de vous faire bénéficier des dernières technologies pour le meilleur diagnostique et traitement du cancer du rein.

En permanente étroite collaboration, l’équipe d’Urologie du CHU de Reims composée d’oncologue médicaux et de chirurgiens onco-urologues se réunit de manière hebdomadaire afin de vous faire bénéficier des dernières technologies pour le meilleur diagnostique et traitement du cancer du rein.

Les possibilités de traitement du cancer du rein

  • La chirurgie rénale conservatrice (néphrectomie partielle).
  • La chirurgie par coelioscopie.
  • La surveillance active, le traitement par radiofréquence ou par cryoabalation.
  • Les thérapies médicamenteuses ciblées telles que le Sutent® (sunitinib), le Nexavar® (sorafenib), le Torisel® (temsirolimus) et l’Avastin® (bevacizimab).
  • L’immunothérapie par interféron ou par interleukine-2.

Ces traitements sont détaillés sur la page concernant le Traitement du cancer du rein.

Toujours dans le but d’offrir le meilleur traitement possible, par leur expertise les praticiens du CHU de Reims sauront également vous faire bénéficier, s’ils le jugent opportun, des derniers protocoles de recherche cliniques nationaux ou internationaux. Ces protocoles de recherches cliniques permettent aux patients de bénéficier des derniers traitements adaptés à chaque stade de la pathologie.

Si vous avez été diagnostiqué avec un cancer du rein ou pour toute question relative au cancer du rein, nos praticiens peuvent vous recevoir en consultation.

 

Schéma d'une tumeur rénale (Netter)
Schéma d'une tumeur rénale (issu de l'encylopédie Netter)
 

symptômes du cancer du rein

en raison de la localisation très profonde des reins dans l’organisme, la plupart des personnes ayant un cancer du rein n’ont des symptômes que lorsque la tumeur est déjà relativement développée. Quand les symptômes  sont présents, ils varient d’une personne à l’autre.

Le symptôme le plus fréquent est la présence de sang des les urines (hématurie). Cependant l’hématurie peut être causée par beaucoup d’autre cause.

Les autres symptômes du cancer du rein sont :

  • Une voussure ou une masse sentie dans le flanc ou dans les lombes.
  • Une fièvre modérée et inexpliquée pendant plusieurs semaines.
  • Une perte de poids rapide.
  • Des douleurs dans le dos, dans le flanc ou au ventre.
  • Sensation de fatigue intense ou de perte de force.

Ces symptômes ne sont pas spécifiques au cancer du rein, ils peuvent être causés par d’autres problèmes de santé. Il est cependant important de les rapporter à votre médecin que saura juger de l’intérêt de réaliser des examens complémentaires. 

Demander un avis ou un second avis

Notre équipe est spécialisée dans la prise en charge des cancers urologiques de tout type et de tout stade. Si un cancer de l’appareil urinaire vous à été diagnostiqué et ce quel que soit le stade, les médecins sont à votre disposition pour vous recevoir en consultation pour un avis ou un second avis.

Ligne directe unique : 03 26 78 49 53
de 8h à 17h
Courriel : serviceurologie@chu-reims.fr