• Le Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic PréNatal (CPDPN) du CHU de Reims regroupe un ensemble de professionnels qui se réunissent pour assurer au mieux les démarches de diagnostic prénatal (DPN), l’information aux parents en termes de thérapeutique et de pronostic, la prise en charge de la grossesse et l’accueil de l’enfant à naître.
  • Il a également en charge d’attester de la particulière gravité et de l’incurabilité de certaines pathologies fœtales autorisant une Interruption Médicale de Grossesse (IMG) ou recours au Diagnostic Pré Implantatoire (DPI) si le couple en fait la demande.
  • Il favorise un accès égalitaire aux soins et respecte la liberté de choix du couple quel que soit la situation.

Les centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal (CPDPN), constitués par la loi de bioéthique de 1994, fonctionnent depuis 1999, date de parution des décrets d’application de cette loi. Ils participent au dispositif d’encadrement des activités de diagnostic prénatal (DPN) et de diagnostic biologique effectué à partir de cellules prélevées sur l’embryon in vitro (diagnostic pré-implantatoire ou DPI) souhaité par le législateur.
Concrètement, ils ont pour mission d’aider les équipes médicales et les couples dans l’analyse, la prise de décision et le suivi de la grossesse lorsqu’une malformation ou une anomalie fœtale est détectée ou suspectée et lorsqu’une transmission héréditaire de maladie dans une famille amène à envisager un diagnostic prénatal ou préimplantatoire (art. R. 2131-10 du CSP, le Code de la Santé Publique).


Sur le plan pratique, la médecine fœtale s’entend des pratiques médicales, notamment cliniques, biologiques et d’imagerie, ayant pour but le diagnostic et l’évaluation pronostique ainsi que, le cas échéant, le traitement, y compris chirurgical, d’une affection d’une particulière gravité ou susceptible d’avoir un impact sur le devenir du fœtus ou de l’enfant à naitre (art.19. Révision de la loi de bioéthique 2018-2019).
Lorsque l’anomalie fœtale détectée est considérée comme ayant une « forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité réputée comme incurable au moment du diagnostic » (art. L. 2231-1 du CSP), les CPDPN ont la charge de l’attester. 


Ceci rend alors possible, si les parents le souhaitent, l’interruption volontaire de la grossesse pour motif médical (IMG). Dans le cas contraire, les CPDPN ont la charge de contribuer au suivi de la grossesse, à l’accouchement et à la prise en charge du nouveau-né dans les meilleures conditions de soins possibles.