En France, la mortalité périnatale concerne les fœtus et les bébés décédés entre 22 semaines d’aménorrhée et 7 jours de vie révolus.
À l’Unité de Parentalité Petite Enfance, nous avons fait le choix d’élargir l’offre de soins à des familles en situation de deuil périnatal ayant vécu une fausse couche, une interruption de grossesse, médicale ou thérapeutique, quel que soit le terme de la grossesse. 
Des entretiens individuels (mère/père), de couple, familiaux (accompagnement de la fratrie), ou bien en groupe thérapeutique pour les mères ; sont proposés afin d’accompagner le cheminement du deuil. 

Le groupe de parole deuil périnatal permet aux mères de se rencontrer pour partager ensemble cette expérience traumatique et de cheminer conjointement dans leur travail d’élaboration de cette perte.
Il se déroule en trois temps :
-    Un entretien préliminaire permet de rencontrer les thérapeutes, d’expliquer le dispositif et de répondre aux questions ou inquiétudes liées à la mise en groupe, 
-    12 séances de groupe d’une durée d’une heure, toutes les deux semaines hors congés scolaires,
-    Un entretien post-groupe pour évaluer les bénéfices du groupe

L’ambiance y est soutenante et bienveillante. 
L’Unité de Parentalité Petite Enfance ayant vocation à l’accompagnement des enfants de 0 à 3 ans, notre équipe propose également des accompagnements pour les parents/familles qui font face au décès d’un enfant de moins de 3 ans quelle qu’en soit l’origine. 

 

Témoignages


« Avec le groupe thérapeutique je me suis tout de suite sentie comprise. J'ai pu m'y exprimer librement, sans jugement ni justification. J'y ai trouvé une écoute que je n'avais pas ailleurs. Ce partage d'expérience m'a permis de prendre du recul sur ce que je vivais, de réaliser mes progrès. Cela m'a aidé à retrouver un peu d'estime de soi et de fierté aussi. Je suis reconnaissante d'avoir pu y participer. » Marie.

« J’ai perdu ma fille en mars 2020 lors de l’accouchement. J’ai dans un premier temps été suivie dans la clinique où j’ai accouché. Je ne connaissais pas l’UPPE. J’ai découvert l’UPPE fin 2020 après le départ de la psychologue de la clinique. J’ai depuis régulièrement rendez-vous ce qui me permet d’être écoutée et d’échanger. J’intègre également un groupe de parole pour rencontrer et échanger avec d’autres parents ayant perdu un enfant » Jessica.