Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique pelvien le plus fréquent en France. Il est suspecté devant des métrorragies post-ménopausiques, qui doivent faire l’objet d’un bilan étiologique. Le pronostic favorable des stades localisés (survie relative à 5 ans = 95 %) renforce la nécessité d’un diagnostic précoce.

Contrairement au cancer du col de l’utérus, il n’existe pas de dépistage du cancer de l’endomètre. L’interrogatoire recherche des antécédents personnels et familiaux faisant suspecter un syndrome HNPCC/Lynch. L’échographie utérine permet d’identifier l’hypertrophie endométriale. Le diagnostic de cancer de l’endomètre sera ensuite confirmé par l’examen anatomopathologique d’une biopsie endométriale.

Le bilan d’extension repose sur une IRM pelvienne associée à une exploration IRM des aires ganglionnaires lombo-aortiques. La chirurgie est le traitement de référence tant que le stade et l’état de la patiente le permettent. Il s’agit généralement d’une hystérectomie totale avec salpingo-ovariectomie bilatérale. La réalisation de gestes supplémentaires (lymphadénectomie, omentectomie) dépend du stade clinique, du type histologique et du grade. La voie cœlioscopique doit être privilégiée.

Une irradiation peut être réalisée par radiothérapie externe et/ou curiethérapie. La modalité la plus fréquente est la curiethérapie adjuvante à haut débit de dose. Une chimiothérapie adjuvante peut être discutée en complément. En situation métastatique, une hormonothérapie adjuvante peut être indiquée.

Pour plus de renseignements sur le cancer du col de l’utérus, consultez le site : www.oncologik.fr

Détail de la prise en charge

Dépistage - Diagnostic - Bilan

Chimiothérapie

radiothérapie

SOINS SUPPORTS

RCP correspondant à ce cancer

Recherche et essais cliniques