CAPANCOVID-19

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|OBJECTIF DE L'ÉTUDE

Évaluer l'impact de la rérganisation du système des soins en période épidémique de COVID-19 sur la prise en charge thérapeutique et le pronostic des patients diagnostiqués d'un cancer du pancréas.

|PRÉsentation

L'adénocarcinome du pancréas (AP) devrait être la deuxième cause de mortalité par cancer en Europe en 2030. Son incidence en France a doublé chez les hommes et triplé chez les femmes entre 1982 et 2012. Il est le cancer digestif dont le pronostic est le plus défavorable (taux de survie globale à 5 ans, tous stades confondus, de 7 % à 8 %).

 

| La priorisation des soins urgents durant la première vague de SARS-CoV-2, ayant un taux de mortalité de près de 20 % chez les patients hospitalisés en servcie conventionnel et 30 % en réanimation, a modifié le parcours de soins et le comportement des patients de cancérologie. Cela s'est traduit avant tout par des reports d'examens et de traitements : pour l'adénome du pancréas, il a été recommandé pendant la première vague COVID-19 ed reporter les chirurgies après l'épidémie avec des chimiothérapies d'attente et d'ajuster les chimiothérapies palliatives. L'impact de ces modifications de prise en charge n'a pas été évalué.

| C'est pourquoi l'objectif de l'étude CAPANCOVID-19 a été d'évaluer l'impact de la réorganisation du système de soins en période épidémique COVID-19 sur la prise en charge thérapeutique et le pronostic des patients diagnostiqués d'un AP.

| Un total de 13 centres a accepté de participer à l'étude CAPANCOVID-19, dont 8 centres hospitaliers universitaies, 3 centres de lutte contre le cancer et 2 hôpitaux généraux. Les inclusions ont été réalisées de manière rétrospective et prospective, du 15 avril 2020 au 29 janvier 2021. Au total, 851 patients majeurs, diagnostiqués entre le 1er septembre 2019 et le 31 octobre 2020 d'un AP, ont été inclus.

| À ce jour, l'étude COPANCOOVID-19 finalise la récupération des données manquantes auprès des centres participânts. À terme, ces données pourraient permettre une meilleure prise en charge du cancer du pancréas dans le cadre de futures crises sanitaires ou vagues épidémiques. De plus, le cancer du pancréas est une maladie de mauvais pronostic faisant appel à une équipe multidisciplinaire pour appliquer des traitementas médicaux et chirurgicaux lourds. À ce titre, cette étude pourrait servir de levier pour d'autres pathologies oncologiques ou non, avec des prises en charge reposant sur un parcours de soins spécifique.

| Déjà 6 études ancillaires (annexes au projet initial) ont été peoposées au comité scientifique CAPANCOVID-19. Les sujets abordés  concernent notamment les pratiques des analyses moléculaires en France dans les AP avancés, les liens entre évènements thromboemboliques et AP, et l'impat du confinement sur le niveau de sarcopénie (perte e masse musculaire) des patients atteints d'AP débutrant un traitement. Une revue détaillée de ces projets ancillaires sera réalisée dès juillet 2021.

 

|prochaine Étape

L'analyse de l'objectif principal ets planifiée pour le début du mois de juillet avec soumission pour publication d'un premier article en juillet concernant l'impact de la pandémie COVID-19 sur l'incidence et les stades au diagnostic. Une durée de suivi plus longue est nécessaire pour le second objectif de comparaison du pronostic des patients diagnostiqués hors et pendant la crise sanitaire.

 

Cette étude a été réalisée avec le soutien de MHCS

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